La véritable histoire du chat dans Le Parrain

La véritable histoire du chat dans Le Parrain

La scène est probablement l’une des plus connues du cinéma. Le Parrain Don Vito Corleone (Marlon Brando), installé dans son fauteuil, son chat sur les genoux.

Le chat et les méchants, une grande histoire

Ce n’est pas la première fois au cinéma qu’un criminel notoire s’amourache d’un félin. En 1963, dans Bons Baisers de Russie, Ernst Stavro Blofeld, sinistre chef de l’organisation SPECTRE, est aperçu en train de carresser un magnifique persan blanc. L’animal était le seul à trouver grâce aux yeux du criminel, ennemi juré de l’agent 007, James Bond.

Très vite, le chat, longtemps associé aux sorcières, au diable mais aussi à l’indépendance et à la cruauté sans égal, est devenu un symbole pour les vilains. Beaucoup de fans s’amusent à s’asseoir sur un fauteuil et à se retourner, dramatiquement, caressant une boule de poils qui ne comprend pas toujours ce qui lui arrive.

Francis Ford Coppola aurait-il souhaité rendre un hommage tout particulier à ce méchant mythique en donnant à son personnage phare un félin ? L’idée est intéressante, mais c’est surtout un heureux hasard qui a amené le chat à l’écran.

Un coup de patte du destin

1971, le tournage de la fameuse scène au mariage de la fille de Don Vito Corleone débute. Francis Ford Coppola se rend sur le plateau quand soudain, son regard est attiré par un quadrupède. Un petit chat gris se balade tranquillement dans les studios.

En un éclair, le réalisateur a une idée. Il attrape le matou et demande à Marlon Brando de le prendre dans ses bras. L’acteur est un amoureux inconditionnel des chats. Il en a lui-même posséder plusieurs et a même déclaré dans les années 1950 cette phrase devenue particulièrement célèbre “je vit dans la maison de mon chat”.

Marlon Brando prend donc avec lui le matou et commence à tourner. Francis Ford Coppola immortalise la scène qui deviendra par la suite l’une des plus mythiques du cinéma. Seulement voilà, le chat était particulièrement content d’être choyé de la sorte. Tellement, que le bougre ronronne de plaisir si fort, qu’il couvre toutes les répliques du comédien. Lequel dut se doubler lui-même en post-production pour que ses paroles soient audibles.

L’histoire ne dit malheureusement pas ce qu’est devenu le brave félin. Marlon Brando aurait-il décidé de le garder ou bien appartenait-il à des voisins du studio ? En tout cas une chose est sûre, tourner dans Le Parrain était une offre qu’il ne pouvait pas refuser.

Damien DUARTE

Les Animaux du cinéma est un blog qui réunit mes deux amours, les animaux et le cinéma. Je possède moi-même trois chats, un chien et une tortue pour le meilleur et pour le pire ! Plus qu'un film, c'est parfois un vrai cirque. Mais, finalement, on les aime plus que tout ces petites bêtes !

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